Source: http://www.intercompresse.com/?p=2775

Les responsables des organisation de la société civile ouest-africaine ont demandé, le 18 mars 2015, à leurs Etats de concevoir et de mettre en oeuvre, dans les meilleurs délais, une politique nationale de développement des ressources naturelles, en adéquation avec la Politique de développement des ressources minérales (PDRM) de la CEDEAO. Ils ont également recommandé à ces pays d’intégrer dans leurs codes respectifs la Directive de la CEDEAO et de développer un mécanisme d’autofinancement de la mise en oeuvre de la Directive et de son Plan d’Action.

« Nous souhaitons la tenue, dans les meilleurs délais, d’une session de la Commission de la Commission de la CEDEAO portant exclusivement sur l’évaluation de la mise en oeuvre de la Directive et la PDRM, ainsi que la réalisation d’une analyse comparée des différents codes nationaux au regard de la Directive et de la PDRM, de même que la réalisation d’un inventaire exhaustif des ressources minérales de la région avec les résultats de la recherche et du niveau d’exploitation », ont déclaré les représentants de la société civile, qui s’exprimait lors de la cérémonie de clôture d’un séminaire régional de contribution des organisations de la sociétés civile ouest-africaine pour la promotion du cadre légal et réglementaire minier de la CEDEAO.

Les participants à cet atelier ont, enfin, adressé trois recommandations aux partenaires techniques et financiers : l’appui technique et financier continue à la CEDEAO ; le renforcement de l’appui technique et financier aux organisations de la société civile ; la recherche pour éclairer les acteurs étatiques et non-étatiques.

A l’issue de l’atelier, les responsables de la société civile ouest-africaine se sont engagé à mieux s’impliquer dans la mie en oeuvre de la directive de la CEDEAO, à dynamiser le réseautage des organisations de la société civile travaillant sur le secteur minier au niveau de l’Afrique de l’Ouest et à créer un partenariat avec la Commission de la CEDEAO. Ils ont également promis de mettre en oeuvre le plan d’action adopté à Dakar et de renforcer la veille citoyenne sur le respect des engagements pris par les Etats pour la mise en oeuvre de la Directive.

Au cours de la rencontre, les participants ont relevé le faible niveau de publication de la directive minière dans les journaux officiels des pays membres, le faible niveau de mise en oeuvre et d’internalisation de la directive minière de la CEDEAO par les Etats membres et, enfin, l’insuffisance des ressources affectées au financement de la PDRM.

L’atelier a été organisé avec l’appui de Oxfam, de la Fondation Ford, d’OSIWA et de « Publiez Ce Que Vous Payez ».

 

Abdoulaye KANE